quoi encore ?! faut un écriteau "ne pas déranger" maintenant ?!

Ma journée s'était bien passée. J'avais fait ma tournée des bars d'une ville voisine la veille et je n'étais pas revenu à mon appart les mains vides. Une charmante Brenda m'accompagnait, le genre qui dit pas non quand on lui paye deux trois verres à « Et si on allait chez moi ? » Même pas eu besoin de parler de mes chatons que je n'ai certainement pas xD Comme quoi. Au final, la soirée et la matinée je la passais en charmantes compagnies, pas besoin de lui payer le petit-déjeuner que nous n'étions pas sortis du plumard. Bien plus important à faire... Je ne sais pas il était quelle heure mais ce que je sais c'est que lorsque j'entends quelqu'un sonner comme un malade, je n'ai qu'une envie : lui coller mon poing dans la figure. Ou bien lui tordre le cou. Seulement, pire, je regrettais d'avoir donné mon adresse à Katherine, qui était la seule capable de sonner comme ça : avec tant d'acharnement. Je faisais comme si je n'avais rien entendu, avec un peu de chance, elle déciderait de partir et de me laisser, non ? « Stefan si tu n'ouvres pas, je défonce ta porte ! » Bingo, c'était bien elle et en plus elle s'acharnait. Je grognais légèrement, me stoppant dans mon histoire, attirant l'attention de miss de la journée. « C'est qui ? Ta femme ? » Cette question lui aurait valu la mort. Mais j'hochais la tête. « Elle aimerait bien. Non, c'est ma soeur... » Dis-je en soufflant un bon coup. Bon on va éviter de lui dire que je me suis fait ma soeur par le passé, ça ferait désordre... Mais peut-être que je m'étais trompé et qu'espérer qu'elle ne parte était un trop bel espoir qu'elle s'acharnait encore plus ! « STEFAN ! » Je restais dans le plumard, faisant comme si je n'entendais rien. J'étais occupé, ça se voyait pas ? Seulement, lorsque ma chère voisine que je n'avais pas encore eu besoin d'hypnotiser, je tendis l'oreille, soufflant légèrement face au comportement de ma créatrice. Mais je savais une chose : elle n'était pas du genre à faire des menaces en l'air. Enfin... pas tout le temps. « J'ai un cadeau pour toi en plus, un cadeau qui doit largement être mieux que ta... ton espèce de prostituée ! » Je soupirais, elle peut pas s'empêcher d'écouter aux portes, pas vrai ? Levant la tête de sous la couverture... Ma charmante « compagne » de la journée me regardait comme si j'avais fait quelque chose. Quoi ? Elle a pas compris qu'une soeur ça pouvait être carrément collant et jaloux ? Les femmes... Et d'abord comment l'autre hystérique devant la porte a su pour la prostituée ? Y a pas un écriteau devant la porte j'espère... Même si pour moi ce fut gratuit. Comme quoi j'ai la côté (a) et un super don avec les femmes ! « No comment ! » Dis-je à Brenda qui me regardait me lever du lit, et admirais parfaitement ma plastique arrière le temps que j'entoure ma taille d'un drap. C'est bien gentil mais je tenais à ma porte. « Tu te calmes sinon j'appelle les flics ! Et tu menaces encore ma porte, ça va pas le faire. » Lui dis-je alors que j'ouvrais cette même porte et que je ne bougeais pas de devant, elle rentrera quand elle se sera expliqué. « Stefan... » Entendis-je derrière moi, Brenda sortant en petite tenue de la chambre. Je soupirais.

la jalousie est un vilain défaut kath'

J'avais décidé d'ouvrir la porte. AU moins, elle aurait plus à subir l'acharnement de ma créatrice. Qu'est-ce qu'il lui prenait sérieusement ? Elle pouvait pas me laisser m'envoyer en l'air sans venir me faire chier ? Ok, je suis inoubliable même après tant de siècles, mais elle aurait pu attendre avant de venir me le dire. Oui, là je m'imaginais tout un scénario acadabranlesque, mais bon, c'était ça soit elle était jalouse. Donc en y réfléchissant... bah je donnais ma langue au chat que je n'avais toujours pas. C'était peut-être le moment de m'en acheter un ? Elle me fusillait du regard. Moi je m'en contre-balançais. Elle était chez moi fallait pas l'oublier. Seulement j'aurais peut-être du me mettre en coloc avec une humaine quand j'y pensais... qu'elle pouvait rentrer comme elle voulait. Elle et d'autres personnes de notre espèce. J'allais devoir chercher un(e) coloc moi c'était certain. Brenda avait fait son entrée et elle savait pas dans quoi elle venait de se fourrer. Elle allait pas faire long feu celle-là c'était certain. Si elle provoquait l'hilarité de Katherine, c'est qu'il y avait quelque chose que j'allais savoir. « Dis donc tu deviens un vrai comique à force de te taper avec des humaines ! Sérieusement... les flics ? Mon chou' n'oublie pas, il me suffit d'une seule seconde et pouf miraculeusement ils seront morts. » Et j'en tombais des nus. Elle cherchait quoi ? A ce que la miss file chercher son portable et crier aux meurtres ? Katherine... Katherine... Katherine. Je soufflais, même avec la bouteille. D'accord c'était un très bon vin, mais bon, me faire pousser de mon propre appart n'était pas ce que j'aimais particulièrement. Je m'installais sur le canapé, après tout, les combats de catch, c'est mieux quand on est bien installé, non ? Même si Brenda n'avait aucune chance. Ca nous fera un diner, j'avais tout ce qu'il fallait dans le meuble de cuisine pour faire le ménage heureusement. « Dis donc Stefan tu as été la chercher où ? Dans une déchèterie et elle était en promo ? Car son maquillage on dirait un vrai peau de peinture et ne parlons pas de ses affreux sous-vêtements... » A y est elle commençait à chercher Brenda, la pauvre, elle sait pas à quoi elle doit s'attendre. Mais je ne bougeais pas de mon siège, soufflant encore une fois. Crépage de chignon en vue ? Ca se profilait. Lorsqu'elle déposa la bouteille sur une des petites table basse, là je me décidais à bouger ! Prenant cette même bouteille et l'amenant à la cuisine où je la mis dans un bac à glace prévu à cet effet. Sur l'autre table basse, nous pouvions voir la bouteille d'il y a quelques jours, que j'avais terminé dans la soirée... « Nous n'avons pas été présenté, je suis Katherine, la... » Au moment où elle s'arrêta, je me mis à la regarder et instantanément je sus que je devais craindre le pire. « La soeur de Stefan avec qui il a couché dans le passé... Oui on a une famille très compliqué ! » Si j'avais ouvert la bouteille et m'étais apprêté à boire un coup, j'aurais recraché tout ce délicieux nectar. Elle est folle ?! Je la regardais elle puis Brenda. Mais la deuxième personne, je m'en foutais un peu : je lui avais pas promis le mariage et puis elle risquais de passer sous l'hypnose donc bon... « Brenda, et si tallais prendre une douche et t'habiller, t'en pense quoi ? » Lui demandais-je à vive allure tandis que je me retrouvais face à elle, l'hypnotisant bien pour qu'elle reste un bon moment sous la douche. Fallait qu'on cause Katherine et moi. Elle finit donc par retourner dans la chambre et direction la salle de bain, ce fut fini, nous étions seuls, Kath' et moi. Je croisais mes bras et lui jetant un regard noir, je parlais. « Alors premièrement tu cherches la bagarre, deuxièmement tu fais des références à peine voilé et troisièmement tu parles de nos anciennes parties de jambe en l'air. Serais-tu jalouse de cette fille ? » lui demandais-je, y avait que ça. Je voyais que ça !

une goutte de sang veut dire ménage, pigé ?!

Trop c'est trop. Parler de meurtres, d'inceste et autres conneries qu'elle aurait pu débiter, merci mais non merci ! Je me foutais de ce que pouvait bien penser Brenda, seulement, je détestais faire le ménage ! Et si je devais la tuer dans mon appartement, il était certain que ça ne le ferait pas du tout ! Elle était partie à la douche heureusement et moi je faisais face à Katherine qui était bien trop occupé à aller chercher un couteau dans mes tiroirs. Et elle voulait pas un cocktail pour accompagner le tout ? « Ouvre les yeux Stefan ! Tu as vu cette fille, elle a des défauts sur tout le corps, elle ne sait pas se maquiller et ses vêtements... ils sont horribles ! Qualifie moi comme jalouse si tu le souhaites, mais je ne fais qu'exprimer mon opinion sur cette fille. » Elle s'était approchée de moi et moi j'avais fait que souffler. Pourquoi lutter contre elle ? Elle aurait toujours quelque chose à répondre. « Mais t'as pas à faire ça ! Je me fous de cette fille ! C'est juste un coup d'une journée, je vais pas lui demander sa main ! Et oui, t'es purement jalouse voilà tout. » Avais-je dit de but en blanc. Y avait pas d'autres solution. « Je crois que tu n'as pas vu un corps parfait depuis trop longtemps mon cher Stefan... » Et je crois que ça ne l'a regardé en aucun cas. Surtout qu'elle se trompait lourdement, mais bon je ne décidais de rien dire. Un striptease ? Pour moi ? Un sourire apparut sur mes lèvres. J'aimais les striptease. Elle était dorénavant en sous-vêtements devant moi et je me demandais à quoi elle jouait. « Compare moi à cette femme une fois qu'elle sera sortie de la douche, tu remarqueras toute la différence ! » Tout ça pour ça ? La comparer à Brenda. J'avais pas besoin et ça se voyait facilement. Mon corps parlait pour moi du désir qui m'envahissait à cet instant précis. Je la laissais récupérer le couteau. Si elle se coupe, elle nettoie ! « Est-ce que cela te dérange si je la tue ? Je t'offrirai tout ce que tu veux en échange ! » Pourquoi une telle envie de la tuer si ce n'était par pure jalousie ? Je ne comprendrais jamais les femmes et leurs envies de meurtre. Heureusement que le carnet rouge n'était plus d'actualité pour ma créatrice, sinon c'était certain qu'elle aurait fait un massacre. Je me mis entre la porte de ma chambre -salle de bain également vu que l'entrée se trouvait dans mon bedroom- et ma créatrice. Par pur insctinc de protection. Oui, le mieux pour tuer quelu'un c'est autre part que chez moi. Parce que ça fait pas de tache sur mes meubles. « Tu sais que je peux être très violente quand on me contrarie alors il faut mieux me laisser la tuer ! » Je le savais tout ça. Et c'est en soufflant encore et encore. Combien de fois comptait-elle me faire soupirer ? Que je la regardais toujours. « Tu la tues. Tu fais le ménage, d'accord ? » Lui demandais-je. Ça me fera toujours un repas, pas vrai ? Puis Katherine n'avait pas tort : elle était pas plus belle qu'une autre. Et surtout pas plus belle que ma créatrice forcé était de l'admettre. « Seulement pas touche aux suivantes. Parce que si tu m'enlèves mon plaisir, je crois que ça va pas le faire. Jalousie stupide ou non, pigé ? » Une autre condition pour que je m'éloigne de cette porte sans lutter.

zen, je pourrais toujours m'amuser... zen...

« Tu sais quoi j'ai une meilleure idée Stefan ! Pour éviter qu'il y ait du sang partout, je vais le consommer ! » Et moi dans l'histoire ? Je la regarde faire ?! Je me retrouvais avec un couteau à ranger, j'avais el droit de me la fermer et de regarder le spectacle avec l'espoir que je puisse gouter au sang moi aussi. Espoir futile qu'elle finit exsangue et que je remerciais le fait de m'être servi cette nuit. Un peu plus bas d'ailleurs... C'est la vie. Une morte dans mon appart, mon rêve de la journée. Vive la jalousie ! « Je n'aurai plus qu'à enlever son corps de ton charmant appartement et voilà ! » Et moi je n'aurais plus qu'à surveiller mes arrières, parce que je n'étais pas stupide, elle était tellement folle qu'elle serait capable de traquer mes compagnes de soirée. Je peux même plus jouer. C'était carrément... bizarre et touchant. Mais bon. « Je n'ai même pas eu le temps de te dire bonjour à cause de cette idiote ! » Elle m'embrassa sur la joue et j'en tombais des nus. En effet, c'était très important après ça de me dire bonjour. L'idiote en question se trouvait dorénavant sur mon tapis et je devais la laisser me dire bonjour. Fallait que je me rappelle ce qui m'avait plu chez elle par le passé... M'enfin, je savais déjà qu'elle était parfaite physiquement et qu'elle ne m'avait pas montré ce côté là d'elle. Même si je lui trouvais un certain charme même comme ça. Je la regardais toujours en sous-vêtements se servir dans ma cuisine comme si... c'était chez elle. Au final elle revint dans le salon et vivait sa vie pendant que je regardais Brenda, sans vie dans mon appartement. Heureusement que je n'ai toujours pas de colloc, elle m'avait définitivement donné envie la créatrice d'en chercher un. Elle était bien jolie mais fallait pas pousser ! Les visites des vampires, ça m'intéressait pas tellement. Un des seuls humains que je ne voudrais pas tuer, il a de la chance ce futur colloc. Et autant éviter une femme, je n'étais pas stupide, elle risquait de mourir... « Je t'ai rendu un énorme service mon cher, car c'était le genre de femme qui colle les gens sans cesse ! » Alors qu'elle prenait son verre, je regardais l'autre. Ok, la jalousie de Katherine était dévastatrice. « Alors tu viens ? T'inquiètes tu ne finiras pas comme l'autre idiote ! » Qu'est-ce que cela me soulageait. Je soupirais. Je n'avais nullement peur de cela. « T'es bien mignonne mais je vais pas rester habillé comme ça en ta compagnie et surtout aussi peu vêtu. Je reviens après avoir mis quelque chose de plus... couvrant. » Et c'est comme ça que je retournais dans ma chambre, réfléchissant à toute cette histoire. Une fois dedans, je pris un boxer et mettant un jean, pour le haut, la flemme quoi ! Je retournais dans le salon, prenant la coupe et y buvant une gorgée. « Donc pourquoi ta venue ? » Bah quoi ?! Elle venait de tuer ma compagne de la journée, donc j'avais parfaitement le droit de demander. J'allais me faire chier moi maintenant xD C'était mon jour de repos.

ne me cherches pas !

« Pour te sauver la vie de cette espèce de truc... » Ok, je regardais le macabé non loin. Pour ça ? Et je m'appelle Mitterand peut-être ? Me dis-je instantanément avant de finir avec une Katherine sur moi. Ses doigts parcourant mon torse puis ma nuque. « Détends-toi un peu, tu es trop crispé pour un vampire aussi rebelle et sexy que toi ! » Et du thé avec son café ? De un, j'avais le droit d'être crispé, j'étais chez moi ! De deux, je ne voyais aucun rapport entre la crispation et comment j'étais, mais bon. Avec Katherine, pourquoi chercher plus loin, c'était perdu d'avance. Voir Katherine aussi proche et aussi peu vétue était une tentation bien grande, c'était pour sur la première de la journée. « Sérieusement je venais te dire un petit bonjour afin de t'offrir un peu de vin, mais peut-être j'aurai dû aller voir quelqu'un d'autre... » Voilà la vraie raison. J'acquiesçais, peut-être. Ses mains sur mes épaules, je n'arrivais toujours pas à faire abstraction du flot de souvenirs -pas tous catholique- qui se profilait dans ma tête. C'était probablement peine perdue. J'en avais deux fois plus... « Peut-être que Monsieur veut que je me rhabille ? » Un sourire amusé apparut sur mes lèvres. On me cherchait, on me trouvait dés à présent. Et elle m'avait bel et bien incité à faire c qui allait suivre, que prenant sa taille, je la fis s'allonger sur le canapé, me plaçant au dessus sans aucune gène. Elle m'avait à coup sur laissé faire et c'est en rapprochant mes lèvres de ses lèvres que je déviais au dernier moment. « Ou peut-être bien que monsieur regrette de s'être rhabillé. » Lui murmurais-je avec un sourire plus que coquin. Ca oui, j'en venais à regretter là. Brenda ? Elle était morte, ça la choquerait pas Mouahahah Mes lèvres vinrent à se poser dans son cou, mes mains de chaque côté de son corps. Qui sème le vent récolte la tempête. Mais je doutais amèrement que ça ne lui pose problème.

une fille, un mec et un cadavre... Charmant.

La voir me fusiller du regard était un spectacle que j'appréciais tout particulièrement. Je lui adressais mon plus beau sourire, celui qui à de nombreuses reprises en avaient fait tomber plus d'une. Qui n'avaient en aucun cas compter dans ma vie. Peu de femmes peuvent prétendre en faire partie et ces femmes là... On en parle pas. S'attendait-elle à ce que je l'invite corps et âme alors qu'elle venait de vider Brenda sur le tapis de mon salon ? Si oui, elle pouvait toujours courir. Même si la vue de son corps ne me laissait pas indifférent, bien au contraire, jamais j'avais détesté ce corps là. Combien de fois par le passé mes lèvres l'avaient parsemé de multiples baisers ? Dessinant chaque parcelle de peau que je voyais. Il fut un temps, elle se jouait de moi et de mon frère. Je ne pouvais l'oublier, mais je pouvais dire avec amusement que cette fois-ci, c'était potentiellement différente. Parce que j'étais certain d'une chose : Mademoiselle Pierce était bel et bien jalouse de mes amantes d'une nuit. Touchant et intéressant. Aller proposer du vin à un autre gars ? Si elle le voulait. Je trouverais toujours une écervelée qui succombera à mon charme. Je l'avais sous moi, allongée et totalement mienne dans un sens. Je répondis à sa question oh combien futile mais amusé j'y répondis avec le plus de sincérité en employant le même langage qu'elle. Je pouvais deviner sous sa tête brune les rouages de son cerveau qui sans nul doute tournaient encore et encore jusqu'à voir apparaître un petit sourire au coin de ses fines lèvres oh combien tentantes. Combien de baisers avais-je déposé sur ses mêmes lèvres ? Oh beaucoup trop pour le savoir ! [indianred]« C'est regrettable effectivement, mais je ne vais pas perdre de temps pour te déshabiller ! »[/color] un sourire vint à se matérialiser sur mes lèvres. Trop facile. Mes lèvres vinrent se poser sur son cou, insatiable moi ? Peut-être bien. Ce moment aurait pu me paraître irréel si entre temps je n'avais pas véritablement changé. Maintenant j'écoutais mes envies et non ma raison ou ce qui avait définitivement cessé de battre à la mort d'Elena. Mon coeur n'était plus et mon envie de ma créatrice, de Katherine était bien présente, nichée en moi et prête à exploser. Je sentais ses mains descendre, s'attardant sur le bouton de mon jean, lorsque celui-ci ne fut plus et que je me retrouvais en boxer sur elle, cela devenait de plus en plus... certain. L'issue de cette rencontre était quasiment toute tracée. Des conséquences ? Je ne pense pas. Mais qui peut savoir ? « Et hum... tu veux encore que je parte maintenant ? » Voulait-elle réellement une réponse ? L'attendait-elle ? Parce que si oui, elle pouvait toujours se lever aux aurores. « Et moi si je partais à ce moment là, que ferais-tu ? » Lui murmurais-je à l'oreille avant de retourner dans son cou, mes mains caressant ses hanches, mes lèvres remontant sur ses lèvres pour y déposer un baiser simple mais efficace. Mouahahah. A quoi elle allait répondre à tout ça ? A coup sur j'allais apprécier sa réponse. Enfin, avec elle, je ne peux jamais être sur de rien. Katherine Petrova était sans nul doute la femme que je n'arrivais certainement pas à comprendre.

tu l'auras voulu ma chère.

Je ne lui avais donné aucune raison. J'aurais tout aussi bien pu garder ma serviette quand on y pense bel et bien, mais d'un côté ça aurait été trop facile. Je venais à regretter de pas avoir mis de tee-shirt, ça ça aurait été plus amusant. La prochaine fois peut-être... il était clair que vu le désir que je ressentais à cet instant précis, je n'attendrais pas une prochaine fois pour accomplir ce que j'avais envie d'accomplir en cet instant précis. Elle ne répondrait pas, j'en avais la quasi certitude. Cinquante cinquante, oui ou non elle me répondrait, je n'avais qu'une chance sur deux, facile donc. Et encore, Katherine était loin d'être facile à cerner, mais assez ouverte pour m'avoir fait comprendre qu'elle était bel et bien jalouse de celles que je ramenais chez moi. Si je tirais mon coup dans les bars et autres, peut-être qu'elle nous mettra moins en danger avec ses crises de jalousies ? Elle n'était pas du genre à me suivre par chance, donc c'était tout à fait possible. « Devine toi même la réponse ! » Deux personnes tétues avec un caractère de merde... Voilà comment nous étions à cet instant précis. Charmant ce moment. Cela me rappelait nos anciens ébats. Dés l'instant où je l'avais entendu taper comme une hystérique sur cette porte, m'étais-je douté que cela finirait comme ça ? Que je finirais nu sur elle et elle en sous-vêtements en dessous ? Non. Mais cette histoire me plaisait bien. Du moment qu'elle pensait à s'occuper de Brenda moi j'en aurait bien profité de cette journée il n'y a aucun doute là dessus. Je n'étais pas un fan du rangement vous l'aurez surement compris, même si c'était le béa bats quand on est vampire et que les cadavres s'empilent, chez moi, j'aimerais beaucoup pouvoir être tranquille. Est-ce si dur à comprendre ? « Tu l'auras chercher... » Lui murmurais-je tandis que ma main s'immisçait derrière son dos, dégrafant son soutien-gorge. Vive la pratique que j'ai eu ces quelques années... Je ne comprendrais jamais comment les femmes peuvent arriver à se débrouiller pour les attacher quant elles ne trichent pas bien sur ! Les corsets c'était aussi une invention des plus étrange et oh combien amusant à enlever. Difficile aussi, mais Katherine le sait aussi bien que moi... J'y arrive. Lorsque je libérais sa poitrine, je commençais à jouer avec, mes doigts les titillant tandis que je m'immisçais dans le dernier morceau de tissu qui l'empêchait d'être à égalité. Un vêtements pour elle, zéro pour moi – ça va pas tarder à revenir à zéro je vous assure ! Pendant que je continuais mes caresses multiples, je capturais mes lèvres dans un baiser passionné et langoureux, elle voulait le Stefan qui s'amuse ? Elle l'aura bel et bien.

stop !!! j'arrache ou j'arrache pas ?!

Elle voulait que je me décoince ? Elle me l'avait dit à son retour de je ne sais où, fuir Klaus. Elle n'en a pas été capable cette fois. Pourquoi ? Seul elle le sait, mais voilà je ne m'étais pas attendu à changer autant, le petit Stefan mielleux était définitivement hors d'état de nuir et ce n'était pas trop tôt. Je ne m'étais guère rendu compte avant cet instant que je le désirais toujours autant ce corps. Avec ardeur, je voulais prendre mon temps, re gouter chaque parcelle de sa peau, en profiter comme si c'était la dernière fois que je le faisais. Chose tout à fait possible soit dit en passant. Je voulais la voir se cambrer sous mes caresses, mes baisers... oui je voulais tout ça et bien plus. Je ne sais pas ce que je pensais à ce moment là, mais j'oubliais tout le reste, me contentant de redécouvrir cette peau, ce corps et de me rappeler à quel point par le passé j'avais aimé passer des moments d'intimité pure avec Katherine Petrova, Pierce ou qu'importe son identité.

Je pouvais aisément soupçonner qu'elle ressentait le même genre de sentiment que moi à cet instant. Celui de profiter le plus possible de ce moment, son corps se collant au mien, bientôt ils ne feront qu'un. Cette simple idée me faisait sourire. Oui, un bon vieux sourire amusé et séducteur à la simple idée qu'une fois encore je me fondrais en elle et qu'elle en redemandera [size=8](salaud ! xD) J'avais terminé de parcourir son cou de baisers, mon bras droit me soutenant pour éviter de l'écraser Ce serait balo 8) pendant que je caressais son ventre plat. Au moment où elle vint déposer quelques baisers sur mon cou, c'était fichu, il était hors de question que je m'arrête là. Jusqu'à ce que je me retrouve allongé sur le canapé, elle sur moi. Là j'haussais un sourcil interrogateur. O__o pourquoi ?! Je crois que j'ai arrêté de tirer la tronche lorsque je sentis ses lèvres sur mon torse et remonter sur mes lèvres, transformant ce baiser en un baiser langoureux et passionné. Mes mains se plaçant sur sa taille, la bloquant sur moi pendant que j'usais de mes abdos en acier O____o pour parsemer son cou de baisers encore et encore, sachant parfaitement que chez certaines femmes, cela leur fait bien plus d'effet qu'à d'autres. Cette fine couche donnait des sensations... Hum. Mes doigts vinrent se poser sur le dernier vêtement qu'elle portait, prenant les bords de manière à examiner le tissu. « Tu y tiens ou pas ? » Lui demandais-je ayant tout arrêté, attendant de savoir si je pouvais y aller à la manière forte ou si j'allais devoir m'embêter à la virer de sur moi. Ouais la flemme...

compte pas sur moi pour aller à H&M ou aux galeries lafayette !

C'était un jeu : à celui ou celle qui fera le plus de bien à l'autre probablement. Un jeu dangereux -ou pas. Mais un jeu quand même. Où le premier blessé ou le deuxième si on pensait à la pauvre Brenda étendue sur le sol, totalement vidée de son sang, son sous-vêtements allait la rejoindre dans la case des victimes de ce moment de luxure. « Ne te gênes surtout pas, ce n'est qu'un morceau de tissus sans importance ! » Me répondit-elle, faisant naitre ainsi un sourire amusé sur mes lèvres. Oui, amusé, je l'étais assurément. Intéressé n'en parlons pas et d'humeur à me faire mon ex d'il y a des siècles à coup sur oui je l'étais également. Comme quoi ce matin si on m'avait dit ça, j'aurais probablement rigolé en ne m'imaginant en aucun cas passé ma matinée ainsi. Le regretterais-je ? Elle était une femme parmi tant d'autres, donc pourquoi serait-ce le cas ? Enfin peut-être me trompais-je également ? Peut-être que je saurais un jour mais qu'en cet instant le plus important était bel et bien ce qui allait suivre et l'intérêt qui grandissait dans mon cerveau de voir à quel point nous avions évoluer tout les deux. Mes doigts vinrent se faufiler de manière à lui arracher son sous-vêtements, elle l'avait clairement dit. Ces machins là de toute façon, c'était pas très résistant, bien que carrément amusant à enlever dans d'autres circonstances. Celle là étant plus que chiante, vu l'envie que j'avais de m'attarder sur tout son corps nu. Oui, Katherine Pierce avait ce pouvoir sur moi, bien qu'elle n'en savait strictement rien. « Ne compte pas sur moi pour t'en racheter bien sur, tu es assez grande pour savoir te pointer dans le magasin. » Lui murmurais-je à l'oreille en faisant tomber le bout de tissu sur le tapis. Avec Katherine, fallait s'attendre à tout... Mon bassin vint se coller au sien, j'étais presque prêt à entrer en elle. Mes lèvres vinrent à se poser dans son cou, y déposant un baiser avant de m'amuser à lui faire sentir mes crocs dans son cou dans des caresses, ce fut à ce moment là que je me décidais à ne faire qu'un avec ma créatrice. Comme par le passé où elle jouait avec mon cou pour son propre plaisir.