Nous entrons dans un monde où quelques soit les histoires racontaient par les ancêtres, elles étaient vraies pour certains passages. Oui, certaines légendes n'étaient pas des mensonges et nous en étions la preuve. Malgré tout, les ancêtres de ses familles humaines n'ont jamais ô grand jamais dévoilés notre secret. Ah une époque, nous avions été découvert et même chassés de nos terres mais aujourd'hui, tout n'était que pure légendes irréels ou aucunement concret. Tant que rien n'était prouvé, nous étions tranquille or je savais qu'ils restaient encore quelques humains qui connaissaient notre existance, évidemment puisque j'étais tombé sous le charme d'un de ses humains. Je devais d'ailleurs le retrouvais mais ce n'était pas encore le cas. J'étais venu dans cette ville croyant être sur ses traces mais j'avais peut-être fait fausses routes qui sait ? Cela ne faisait pas vraiment longtemps que j'étais arrivé dans cette ville, Mystic Falls portait effectivement très bien son nom. Cette pensée me fis sourire, c'était assez drôle de regarder les humains si insignifiant vivant leurs vies comme s'ils ne courraient aucun danger alors que le danger lui même était très proche d'eux et ils s'en rendaient même pas compte. Ils ont l'air tellement - si naïf que ça en était très amusant. Je n'avais rien contre eux c'est vrai mais l'ambiance était plaisant. Il était plus de 2h du matin et n'avait aucunement envie de m'accorder quelques heures de repos si bien que j'allais veiller toute une nuit ici à errer ici. De plus les rues devenaient de plus en plus déserts et les humains rentraient chez eux pour la plupart, pour certains ils étaient encore dans les bars à boire comme des dipsomanes sans jamais s'arrêter. Je levais mes yeux en l'air, s'ils avaient envie de détruire leurs vies de la sorte, je pourrais moi aussi les aider. Au moins ils auraient toutes une éternité pour consommer leurs très chère copine qui était la bière. Je n'avais pas non plus d'excuse à leurs donner, car j'avais moi aussi à une époque vécût la même chose du moins pendant plusieurs époques mais j'ai finis par me contrôler et passer au dessus de ma soif, de cette satané et atroce soif qui me posséder car oui elle me posséder tellement que je ne pouvais m'arrêter. Avec le temps, tout s'apprend non ? J'ai finis par plus ou moins devenir sage et me restreindre à du sang animal. Le sevrage a été bien entendu très difficile au début mais j'ai finis par m'y faire et me rendre compte qu'il y avait d'autre moyen de survivre que par le sang humain. Les années d’abstinence avaient été pour moi une très bonne thérapie car j'aimais partager et aider à tous ceux qui en avait besoin. Enfaite, je pense que côtoyer les humains m'avait aussi aider à surmonter cette envie de sang à outrance. Le sang était comme une drogue qui, dès qu'on posait nos lèvres, on ne pouvait s'arrêter et j'étais fier de dire que j'avais dépassé ce stade. Il m'arrivait encore de tuer quelques humains mais seulement ceux qui le méritait et qui n'avait personne qui les attendait. C'était rendre service à la planète, je supposais. C'était lorsque j'arrivais devant un grand parc que je compris que j'étais déjà arriver l'endroit où je désirais me rendre. Le parc était pour moi un endroit de réflexion, surtout le soir mais surtout c'était un endroit où l'on venait se recentrer sur nous même et boire jusqu'à plus soif car c'était aussi l'endroit ou les animaux sortaient de leurs cachettes. Plus sérieusement dans un parc il n'y avait que très peu d'animaux et pas assez pour étancher sa soif mais bon c'était toujours ça de pris.

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Dans l’ensemble, Mystics Falls avait l’air d’un endroit assez sympa mais après tout, je ne connaissais pas et je venais tout juste d’arriver. J’avais plutôt vécut en solitaire depuis quelques temps même si durant des siècles, j’avais pu faire la connaissance de beaucoup de personnes de passage ou non ; vampire ou non. Je pense que les humains n’avaient pas vraiment l’air de se rendre compte que la vie méritait d’être vécût, chaque jour était un jour nouveau pour eux et totalement différent, mais pour nous, un jour de plus n’était pas plus différent que la veille. A quelques centaines de mètre plus loin et avec une soif grandissante, je m’attaquais à quelques animaux comme des lapins, des cerfs, bref je prenais tout ce que j’avais sous la main. Je ne voulais pas attaquer une ferme car je savais que le propriétaire se rendrait compte que quelques choses ou un loup se serait attaqué à ses bêtes mais au fond, j’en avais vraiment envie. Alors pour ne pas que ce soit trop visible, je capturais quelques unes de ses bêtes que j’enterrais à des kilomètres plus loin après avoir étanché quelques peu ma soif. Mes journées se résumaient finalement à gambader de ville en vile, de pays en pays, de faire des rencontres et me nourrir tous les jours. J’en avais pas besoin quotidiennement mais le simple fait de nous nourrir au sang animal de rendait faible par rapport à d’autres vampires c’est pour cela que quelques fois il m’arrivait de tuer des humains qui le mériter comme des agresseurs, des violeurs, des tueurs, ils étaient tous des personnes dénuées d’âme alors c’était un prêter pour un rendu. Après quelques minutes de laps de temps qu’il m’était donné de me nourrir, je revenais au parc avec rapidité, propre sur moi, sans jamais une goutte de sang maladroitement tomber sur mon pull. Au moins je pouvais dire que je savais m’y faire pour me nourrir. Je me passais une main dans mes cheveux magnifiquement noir et me recoiffer tranquillement. Je fis un pas de plus et me retrouver accoudé à une barrière pour finalement me rendre compte que j’étais sur un petit pont qui se trouver dans le parc où coulé juste en dessous une rivière. Même si je n’avais pas besoin de respirer, je le fis quand même par pur habitude quand je sentis à quelques mètres de là, une odeur mais une odeur familière que j’avais l’impression de reconnaitre. Sur le moment, je ne bougeai pas de ma place laissant la personne se rapprochait ou non de moi. Etant donné que j’étais dos à la personne, je ne pouvais l’apercevoir mais plus elle se rapprochait, plus elle m’était reconnaissable et plus un sourire surprise apparut sur mon visage. Je ne m’attendais pas du tout à le voir dans cette ville. Comme quoi, finalement le monde était petit. Après de longues années sans jamais le revoir, le voici en chair et en os. Pour être franche, ce n’était pas quelqu’un qui avait beaucoup comptait dans ma vie, nous avions seulement couché ensemble et rien de plus. Nous étions certes amis mais pas de sentiments entre nous. A l’époque d’aujourd’hui, ils considéraient cela comme être « sex-friends ». Quelle idée ! Mais j’approuvais totalement. Il se lança le premier et sachant qu’il savait que je l’avais remarqué, je ne me retournais pas tout de suite. « Toi ici, quelle surprise Léna. Si tu cherches ton humain il est probablement chez lui » m’annonça-t-il sur le coup, plus amusé de la situation que je ne le pensais, comme si c’était la première nouvelle que j’attendais de sa bouche. Malgré tout dès qu’il eût parlait de Thomas, cela me surpris, j’étais comme paralysée, immobile sur le moment. L’avait-il vu ? Etait-il ici ? Ou bien dans une autre ville ? Car sa phrase pouvait signifier beaucoup de chose. « Chez lui », il pouvait habiter n’importe où et je ne savais pas vraiment où il logeait depuis notre séparation. Non. Je ne devais pas montrer à quel point je cherchais Thomas, ni à quel point cela m’obséder de le retrouver. Je me retournais face à mon ami, un sourire de contentement aux lèvres. « Stefan, c’est un plaisir pour moi aussi que de te voir dans le coin, le monde est petit. » lançai-je à mon tour en me retournant vers lui sur un ton à la fois aguicheuse et à la fois ravie de le revoir, et continuai. « Et qui te dit que je suis à sa recherche ? » Je faisais bonne figure, je donnais plutôt un genre de ‘je m’enfoutisme à l’extérieur mais je veux quand même savoir à l’intérieur’. Je ne voulais pas montrer à quel point je m’étais entichais de cet humain, à quel point je me sentais protecteur envers lui. Je n’étais peut-être pas encore prête pour ça. A vrai dire, même si mes sentiments n’avaient pas changé, je me demandais encore le jour où je le reverrais. M’aurait-t-il pardonné ma stupidité, mon mensonge ? M’avait-il oublié avec une autre fille, une humaine qui saurait le rendre heureux ? Dans un sens, je pouvais comprendre qu’il prenne ce chemin là, nous venions de monde différent. Moi, j’avais passé mon éternel temps à voyager dans le monde et lui avait encore le temps de profiter de sa vie d’humain, de grandir et peut-être fondée une famille. Il ne pouvait avoir tout cela avec moi. Mais revoir mon vieil ami faisait remonter quelques souvenirs enfoui depuis des lustres. Rien que cette pensée me fit sourire. Je me demandais bien ce qu’il était devenu.

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