Encore l'une de ces longues discutions secrète .. [pv Stefan &' Bonnie]

Cela faisait maintenant quelques semaines, voir 2mois … que j’avais fais la plus grande bêtise de ma vie. Enfaite depuis mon erreur je n’ai plus la notion de temps ni même le gout à la vie…je n’ai qu’une envie…partir d’ici, loin d’ici. Je n’arrive pas à me pardonner ce que j’ai fais à Elena … mais pas seulement à elle … a Jérémy, à Caroline et surtout à Stefan…je n’étais pas arrivée à faire ressusciter Elena comme je l’avais fais quelques temps avant avec Jérémy… Tout le monde comptait sur moi et je n’étais arrivée à rien…j’avais causé toute cette douleur à cause de mon non savoir faire. Tout le monde et moi-même, m’avais jugé trop haut…je n’étais pas aussi forte que ce que l’on pensait.

Deux mois passés à me morfondre, deux mois passés à pleurer toutes les larmes de mon corps…mais aussi deux mois passés à me poser beaucoup de questions par rapport à moi, et à mon couple avec Jérémy. A vrai dire j’étais à 100% sûr qu’il méritait mieux que moi et je n’arrivais pas à lui parler de ce que j’avais sur le cœur et surtout parler de ce que je ressens…mais je ne voulais pas lui faire encore plus de mal . Il avait assez souffert à cause de moi.

Depuis que je mettais levée de mon lit, je n’avais rien fait…j’étais juste assise sur mon canapé, les jambes remontées jusqu’à mon cou, et je les avais entourés de mes bras… Je regardais dans le vide comme souvent, quand soudain j’entendis du bruit juste en dehors de chez moi…du côté de mon jardin. J’avais les jambes lourdes étant donné que je ne dormais que très peu. Je me traînai au mieux que je puisse pour aller voir ce qu’il se passait…à peine avais-je la tête en dehors de la baie vitrée que je vis au loin une ombre que je connaissais…Stefan.

Stefan avait viré de camps…il était allé avec Klauss pour sauver la vie de son frère…certainement très affecté par le décès brutal d’Elena par ma faute… Il venait assez souvent me voir discrètement et en secret afin de tout faire pour que j’aille un peu mieux…mais malheureusement il n’avait jamais le droit à un seul de mes sourires. Je regardais sa silhouette et puis je partis chez moi…aujourd’hui je n’étais pas d’humeur à parler surtout pas avec le petit ami de ma défunte meilleure amie… Les larmes n’étaient pas très loin à ce moment là …

Bonnie & Stefan

Encore une de ses journées où j'avais le pouvoir de dire que je me faisais radicalement chi*r. Encore une. A ajouter aux nombreuses autres où je n'avais en aucun cas le loisir de pouvoir quitter Mystic Falls à cause d'un ordre stupide d'une quelconque personne qui n'était en aucun cas Klaus. Et encore une de ses journées où j'avais qu'une seule envie : mettre un terme à la vie d'une humaine dans une ville aux abords d'ici. De quoi passer un bon moment qui aujourd'hui n'allait pas avoir lieu. J'avais donc marché en ville, discret comme toujours en m'efforçant de n'écharper personne en route. Et croyez-moi, l'envie y était ! Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs mes pas finirent par m'amener non loin de chez la seule personne qui ne me détestait probablement pas. Ou plutôt la seule personne chez qui j'allais pour pleurer ou parler de ma peine. Plus qu'une thérapeute, Bonnie était celle que je voulais aider : pour Elena. Parce que cette jeune sorcière n'avait pas à porter le poids du monde sur ses frêles épaules. Peut-être était-ce parce que mes réflexions m'avaient fait venir jusqu'ici ? Je dus rester quelques temps sous la cime d'un arbre dans un jardin voisin à examiner la maison des Bennett. Me rappelant les paroles de la grand-mère de la jeune sorcière et la puissance qu'elle avait mis. Réticente à me laisser entrer... Je pouvais désormais rentrer chez elle et elle était morte. Fin. Lorsque je vis la tête de Bonnie me regarder, je sus tout de suite qu'elle m'avait reconnu. Encore une fois je pouvais clairement sentir sa déprime dans chaque geste qu'elle faisait et guettant le moment où je pourrais la rejoindre. Visiblement j'avais le temps de me faire cuir un œuf voir deux trois paquets d'œufs. Elle était repartie chez elle et moi je n'étais pas prêt à repartir après avoir fait ce chemin. Et surtout pas après ça, qu'atteignant la porte de miss Bonnie, je l'ouvrais et que la rejoignant, je la pris dans mes bras, comme ça, parce que je ne doutais pas une seule seconde qu'elle était déprimée. Comme d'habitude. Je n'avais pas envie de lui faire du mal à elle. Aucune envie. Seulement l'envie de revoir sur son visage un sourire. Pour Elena. Était-ce mal ? « Tu verras, tout s'arrangera. » Lui murmurais-je. Avec elle, j'étais différent...

Après avoir vu de mes propres yeux Stefan non loin de ma baie vitrée, je n’avais eu qu’un seul et simple réflexe : allée m’assoir sur mon canapé. C’est vrai que ce n’était pas réellement sympa mais je n’avais pas envie de parler et surtout de me confier…J’avais encore du mal à parler même si avec lui je le faisais naturellement…je ne savais pas pourquoi je le faisais, d’ailleurs. Était-ce simplement le faite qu’il essayait d’enlever toute cette tristesse que j’avais... je ne sais pas. Qu’avait-il en tête ? Que voulait-il vraiment de moi ? Aucune réponse pour le moment. Eh puis je sentis qu’il me prit dans ses bras, alors je me laissai faire sans rien dire ni rien faire … quand il se mit à me chuchoter, je ne pu m’empêcher de fermer mes yeux afin que les larmes ne coulent pas. Je soupirai un long coup doucement afin de calmer tout ce que j’avais non loin…

Stefan avait changé de camps, il était redevenu comme avant…un vampire sanguinaire. Qu’est-ce qui m’assurais qu’il ne me ferait jamais de mal physiquement ? Rien. De toute façon si il voulait vraiment me faire de mal il pourrait le faire sans avoir peur que je réponde…la magie et moi, nous ne sommes plus compatible depuis que j’ai fais cette horrible erreur… Eh puis je me souvins de ce qu’il venait de me chuchoter, je me reculai de son emprise et puis sans même le regarder je lâchai un simple : « c’est faux, et tu le sais… »

Ça ne me ressemblais pas d’être toujours négative et de ne jamais arriver à voir le positif…mais c’était comme ça. Qui arriverait à voir le positif alors qu’il vient de faire mourir sa meilleure amie ? Certainement pas toi. Puis je me replongeai dans mes pensées… le soir du rituel… Je n’étais pas arrivée au bon moment, je n’avais pas eu le temps de la sauver … quand soudain à la vue d’Elena je ne pus m’empêcher de laisser couler une puis deux puis trois … larmes sur mes joues. Revivre ce moment était juste quelque chose que je n’aimais pas. Puis comme à chaque fois je me vis au dessus du corps d’Elena essayant de la ramener en vie… « S’il te plait Elena … part pas … Elennnaaaaa !! » J’avais l’impression de vivre ce ‘rêve’ éveillée … mais n’était-ce peut être pas un rêve …

Bonnie & Stefan

Je n'avais su faire que ça : la prendre dans mes bras pour lui montrer que j'étais là et surtout afin de ne pas la voir pleurer. Il m'arrivait de me dire qu'Elena n'aurait pas voulu ça. Et aussi que la vie avait été une belle garce le jour où elle a péri. Mais le plus dur était sans nul doute l'après et surtout le fait que les survivants la pleuraient. Elle s'était laissé faire. Dans d'autres circonstances, avec une autre personne, j'en aurais largement profité pour planter mes crocs dans son cou. Mais pas avec elle. Je la laissais faire ce qu'elle voulait, lui murmurant des paroles. Grave erreur peut-être ? Qu'elle s'échappa de mon emprise et que reculant, sans un regard ni rien. « c’est faux, et tu le sais… » Oui je le savais. C'était ça le pire. M'endormir de faux espoirs, ce n'était pas mon truc. Enfin tenter de l'endormir elle c'était plutôt ce que j'avais souhaité. Pour moi personnellement, je savais que rien ne s'arrangerait. Comment cela le pourrait-il ? Je ne voyais pas de réponse à cette qustion. Fataliste moi ? A fond ! Je la voyais donc de là où je me trouvais, perdue dans ses pensées. Jusqu'à ce que tout se chamboule. « S’il te plait Elena … part pas … Elennnaaaaa !! » Je revivais ce fameux jours façon Bonnie. La douleur se sentait dans ses paroles, son cri. Sa meilleure amie lui manquait, je le savais, je le ressentais aussi. Et me rapprochant d'elle, je pris ses épaules avec mes mains et me mettant face à elle, je la secouais légèrement pour la faire revenir à la réalité. « Bonnie... Bonnie... reviens ! » Lui disais-je, m'inquiétant de ces cauchemars. Antidépresseurs peut-être ? Non, ça serait trop beau. Je l'attirais sur son canapé, l'y faisant s'asseoir et restant face à elle, les genoux repliés pour être à sa hauteur, ses mains dans les miennes le temps qu'elle retrouve ses esprits.

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